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La Pensée du Mois

Chaque mois, un petit texte de grandes personnalités ayant comptées pour …

Prenez le temps de méditer sur ces textes …

« Ceux qui se concentrent sur les objets deviennent attachés à ces objets. De l’attachement naît le désir, du désir naît la colère, de la colère naît la confusion de l’esprit, de la confusion de l’esprit naît la perte de la mémoire, de la perte de la mémoire naît la perte de l’intelligence, de la perte de l’intelligence naît la destruction.
Libère-toi de la colère et du désir, qui sont les sources du péché et du conflit, pour réaliser l’unité en toi. C’est l’essence du yoga ; c’est le moyen par lequel tu apprends à connaître l’âme et à atteindre le degré de spiritualité le plus élevé. Apprends à méditer. Ferme les yeux, calme ta respiration ; concentre ton attention sur le centre de la conscience. Tu maîtriseras ainsi les sens, les émotions et le mental et tu te libéreras du désir et de la colère. »

– Bhagavad Gita –

Les Pensées par mois

L’énergie est action et mouvement. Toute action est mouvement et toute action est énergie. Tout désir est énergie. Si nous permettons à cette énergie de s’écouler sans contradictions, sans résistances, sans conflits, elle est sans limite et sans fin. Lorsqu’il n’y a pas d’opposition, elle n’a pas de frontière. Ce sont les résistances qui la limitent. Lorsque nous voyons cela nous nous demandons pourquoi l’être humain introduit toujours des résistances dans l’énergie, pourquoi il les crée dans le mouvement que nous appelons vie. Est-ce que la pure énergie, l’énergie sans limitations, n’est pour lui qu’une idée ? N’a-t-elle pas de réalité ?
Nous partageons la lumière du soleil avec l’humanité entière. La lumière du soleil n’est ni à vous, ni à moi. C’est l’énergie source de vie, que nous partageons tous. Si vous observez avec sensibilité la beauté d’un coucher de soleil, l’humanité entière le partage.
L’ordre est l’essence même de l’univers – l’ordre de la naissance et de la mort. Seul l’homme semble vivre dans le désordre, la confusion, il a toujours vécu ainsi depuis sa création.

– Krishnamurti – (1895 – 1986)

Mon travail s’achèvera le jour où je parviendrai à convaincre la famille humaine que chaque homme ou chaque femme, peu importe la faiblesse de son corps, est le gardien du respect de soi et de sa liberté, et que cette défense prévaut même si le monde s’oppose à l’individu qui résiste. Tiens bon, même si tu es seul et si tout le monde est contre toi. Regarde-les droit dans les yeux même si les leurs sont injectés de sang. N’aies pas peur. Fais confiance à cette petite voix du cœur qui te demande d’être disposé à abandonner amis, femme, tout et tous. Sois prêt à mourir pour témoigner de ce qui donne un sens à ta vie. La liberté extérieure ne nous sera octroyée que dans la mesure exacte où nous aurons su, à un moment donné, développer notre liberté intérieure.

– GHANDI –

La vie s’apparente à un jardin. Les feuilles flétrissent et les fleurs se fanent naturellement. C’est seulement si nous éliminons les déchets que nous profiterons pleinement de la beauté des nouvelles feuilles et fleurs. De même, nous devons éliminer de notre esprit les expériences mauvaises, sombres du passé. Vivre, c’est se souvenir d’oublier. Pardonne ce qui doit être pardonné. Oublie ce qui doit être oublié. Embrasse la vie avec une vigueur renouvelée… Nous devrions pouvoir accueillir chaque instant de la vie avec un regard neuf, telle une fleur fraîchement éclose.

– Mata Amritanandamayi –

Lorsqu’un homme commence à avoir une vision plus vaste de son vrai moi, quand il se rend compte qu’il est beaucoup plus qu’il ne paraît être actuellement, il commence à prendre conscience de sa nature morale. Sa perspective de la vie change nécessairement, et sa volonté prend la place de ses désirs. Alors surgit le conflit entre notre homme inférieur et notre homme supérieur, entre nos désirs et notre volonté, entre notre avidité pour les objets qui intéressent nos sens et le but qui est au fond de notre cœur.

– Rabindranath Tagore –

Ceux qui se concentrent sur les objets deviennent attachés à ces objets. De l’attachement naît le désir, du désir naît la colère, de la colère naît la confusion de l’esprit, de la confusion de l’esprit naît la perte de la mémoire, de la perte de la mémoire naît la perte de l’intelligence, de la perte de l’intelligence naît la destruction.
Libère-toi de la colère et du désir, qui sont les sources du péché et du conflit, pour réaliser l’unité en toi. C’est l’essence du yoga ; c’est le moyen par lequel tu apprends à connaître l’âme et à atteindre le degré de spiritualité le plus élevé. Apprends à méditer. Ferme les yeux, calme ta respiration ; concentre ton attention sur le centre de la conscience. Tu maîtriseras ainsi les sens, les émotions et le mental – et tu te libéreras du désir et de la colère.

– Bhagavad Gita –

La méditation, la réflexion nous aident à mieux appréhender le présent, à le vivre plus sereinement et être moins obsédés par les choses qui nous plaisent ou nous déplaisent en nous projetant dans le passé ou le futur. Lorsque nous rencontrons un problème, il importe d’apprécier l’évènement à sa juste valeur. S’il y a une solution, il convient de l’appliquer tout de suite. Et, s’il n’y a pas de solution, s’inquiéter ne sert à rien, si ce n’est à renforcer notre mal-être.
Alors pourquoi s’en faire ?
Si nous analysons les causes et les conditions qui ont conduit à cette situation, nous verrons qu’elles existent en nombre incalculable. Développer une vision plus globale de ce que nous vivons permet de ne pas attribuer notre malheur ou notre bonheur à une cause ou à un être unique, ce qui permet de mieux analyser ce qui nous arrive et de devenir moins dépendant des conditions extérieures.

– Dalaï-Lama –

L’énergie est action et mouvement.
Toute action est mouvement et toute action est énergie. Tout désir est énergie.
Tout penser est énergie. Tout vivre est énergie. Toute vie est énergie.
Si nous permettons à cette énergie de s’écouler sans contradictions, sans résistances, sans conflits, elle est sans limites et sans fin.
Lorsqu’il n’y a pas d’opposition, elle n’a pas de frontière. Ce sont les résistances qui la limitent. Lorsque nous voyons cela nous nous demandons pourquoi l’être humain introduit toujours des résistances dans l’énergie, pourquoi il les crée dans le mouvement que nous appelons vie.
Est-ce que la pure énergie, l’énergie sans limitations, n’est, pour lui, qu’une idée ? N’a-t-elle pas de réalité ?

– Krishnamurti – (1895 – 1986)

Notre plus grande peur n’est pas de ne pas être à la hauteur, notre plus grande peur est que nous sommes puissants au-delà de tout.
C’est notre lumière, pas notre obscurité, qui nous effraie le plus.
Nous nous demandons :
« Qui suis-je pour être brillant, magnifique, talentueux et fabuleux ? »
Mais en fait, qui êtes vous pour ne pas l’être ?
Vous êtes un enfant de Dieu. Votre petit rôle ne sert pas dans le monde, il n’y a rien de lumineux dans le fait de rapetisser pour que les autres ne se sentent pas en danger près de vous. Nous sommes nés pour manifester la gloire de Dieu qui est en nous et lorsque nous laissons briller notre propre lumière, nous autorisons inconsciemment les autres à faire de même.
En nous libérant de notre peur, notre présence libère automatiquement l’autre.

– Nelson Mandela –

L’amour demande une adhésion profonde, un élan vers l’autre qui apporte une joie. La morale est la loi de la raison, l’amour est la loi du cœur. Cet élan du cœur qui nous pousse à aimer et à nous attacher à l’autre prend de nombreux visages. Il y a l’amour de la mère pour son enfant et celui de l’enfant pour sa mère. Il y a celui du père pour son enfant, et de l’enfant pour son père. Il y a celui des frères et sœurs qui ont grandi ensemble. Il y a celui des amis, qui se sont choisis librement, et qui s’aiment réciproquement d’un amour d’amitié. Il y a l’amour des amants qui se désirent intensément et s’aiment avec passion. Il y a l’amour des époux qui ont choisi de construire leur vie ensemble. Il y a l’amour du maître pour le disciple et du disciple pour le maître qui lui apprend à vivre et à grandir. Il y a aussi l’amour que nous ressentons pour des animaux qui nous sont proches, l’amour de la terre et du monde.

Toutes ces formes d’amour peuvent dilater notre cœur, l’agrandir, le faire vibrer. L’amour nous fait comprendre que nous ne pouvons être heureux sans les autres. L’amour nous révèle que nous sommes faits pour la relation et que le dépassement de notre égo est source de joie.

– Frédéric Lenoir – « L’âme du monde »

Chacun de nous, en sa prime jeunesse, sait quelle est sa Légende Personnelle.
« A cette époque de la vie, tout est clair, tout est possible, et l’on a pas peur de rêver et de souhaiter tout ce qu’on aimerait faire de sa vie. Cependant, à mesure que le temps s’écoule, une force mystérieuse commence à essayer de prouver qu’il est impossible de réaliser sa Légende Personnelle.
Ce sont des forces qui semblent mauvaises, mais qui en réalité t’apprennent comment réaliser ta Légende Personnelle. Ce sont elles qui préparent ton esprit et ta volonté, car il y a une grande vérité en ce monde : qui que tu sois et quoi que tu fasses, lorsque tu veux vraiment quelque chose, c’est que ce désir est né dans l’âme de l’Univers. C’est ta mission sur la terre.
L’Ame du Monde se nourrit du bonheur des gens, ou de leur malheur, de l’envie, de la jalousie. Accomplir sa Légende Personnelle est la seule et unique obligation des hommes. Tout n’est qu’une seule chose.
« Et quand tu veux quelque chose, tout l’Univers conspire à te permettre de réaliser ton désir »

– L’alchimiste – Paulo Coelho –

Mille petits bonheurs terrestres
Sur fond de douleur et d’insatisfaction, il faut savoir apprécier et goûter les mille petits bonheurs très simples qui s’offrent dans le cours d’une journée, du matin au soir. Ils se présentent comme une éclaircie, comme des rayons de soleil perçant un ciel orageux.
Ce sont des bonheurs à regarder comme le sourire d’un enfant, le visage d’une personne aimée, les branches du figuier qui ploient sous le poids des fruits mûrs ;
des bonheurs à respirer comme les grappes jaunes de la glycine qui embaument sous la tonnelle, les senteurs fraîches de la lavande ou le parfum suave des lys ;
des bonheurs à écouter comme le chant des oiseaux qui reviennent avec le printemps, accompagnant chaque journée des éclats de leur gaieté ;
des bonheurs à déguster comme la coupe de champagne et les profiteroles au chocolat qu’on m’a offertes le jour de mes quatre-vingt-dix-huit ans ;
des bonheurs à partager comme une conversation profonde, une lecture agréable ou la rencontre d’un ami cher.
Mille petits bonheurs jalonnent ainsi notre existence.
Les plaisirs qu’ils procurent sont passagers, mais ils réjouissent notre quotidien.

Je ne crois pas que nos mille petits bonheurs puissent totalement apaiser notre soif de bonheur, notre aspiration à une plénitude.
Dans nos mille petits bonheurs, il manque toujours quelque chose.
Rien n’est parfait sur terre.

Nos mille petits bonheurs ont la fragilité des choses de ce monde.
Nos mille petits bonheurs ne résistent pas à l’usure du temps.
Nos mille petits bonheurs ne durent pas mais ils nous donnent la force d’affronter joyeusement les difficultés de l’existence.

– Sœur Thérésa –

Il y a dans l’homme quelque chose qui lui suggère continuellement ce qu’il doit faire : c’est la bonne intuition. Tant qu’il obéit à ce sens intérieur, il se maintient toujours dans le bien, il marche sur le chemin du bonheur et de la maîtrise de sa destinée.
Apprenez donc à écouter votre voix intérieure et vous serez constamment protégé, tenu à l’abri de tous dangers. Si vus ne le faîtes pas, vous vous exposez aux souffrances, c’est inévitable.
Dès le matin, aussitôt levé, l’homme doit diriger sa pensée vers la suprême conscience de la vie, se lier avec elle pour en recevoir au moins une pensée, un élan ou un sentiment. Si il parvient à cette communion, ses occupations de la journée se dérouleront au mieux ; il se sentira joyeux et prêt à aider tous ses amis, tout son entourage.
Il n’y a rien de plus sublime pour l’homme que la sensation d’être dirigé par Dieu dans l’accomplissement de ses tâches. Sa vie prend alors un sens exaltant, toutes les portes lui sont ouvertes et partout il est bien reçu.
De tout être rayonne une certaine lumière qui lui est spécifique et qu’on découvre en le regardant avec amour, comme une âme d’essence divine.
Tous les hommes aspirent consciemment ou inconsciemment aux trois vertus qui existent dans le monde. La première d’entre elles, est celle de l’amour qui inclut entre autre chose, la santé. La deuxième est celle de la sagesse, qui élimine l’obscurité, l’ignorance et les égarements. La troisième est celle de la vérité qui libère des limitations et de l’esclavage.

– Peter Deunov –